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Aujourd'hui visite de la « Plantation de café Katwijk » c'est la plus grande exploitation de café avec 340 ha sur la rive gauche de la rivière Commewijne.
La propriété était au 18ème siècle une plantation de citronniers ( on en a vu quelques uns), c'est Alida Wossink âgée de 13 ans qui en héritât du Gouverneur Mauricus en 1746 ; En 1974 Nagib Nouh-Chala en devient le propriétaire, il décide d'exploiter avec un marché non pas vers l'export, mais pour la demande locale. Les produits chimiques sont abandonnés au profit de produit comme le Neem ( huile du margousier) insecticide végétal, pour amender le sol le Kudsu plante rampante qui recouvre le sol, et également le Koffemana qui fixe l'azote au sol. Afin de maîtriser la qualité toute la transformation se fait sur place de la «cerise« fraîchement cueillie à la torréfaction, voilà pour les explications du guide quand à nous, nous sommes un peu septiques vu l'état des machines présentes dans le vieux hangar; Celui-ci était autrefois un hôpital servant aux esclaves malades travaillants sur la plantation. Le guide nous emmène voir les plants de caféiers, nous n'en verrons qu'un ! Et le coin nous paraît très en friche, on se demande où sont les autres plants.
les cerises de café ancienne habitation des maîtres à restaurée
Retour vers les habitations de la plantation afin qu'il nous explique l'utilité de ces vieilles machines, qui à n'en pas douter ne fonctionnent plus depuis bien longtemps. Direction la maison des propriétaires (dans laquelle ils viennent de temps en temps paraît-il) et là nous avons droit à la dégustation du café. Très, très bon !! çà rachète le reste.
Habitations sur la plantation
Le grain de café encore vert le vieux hangar aux machines
On a l'impression d'un attrape touristes : aucune odeur de café sur ce site, un pied de café en tout et pour tout et 50 srd de sortis pour pas grand chose . Un peu déçus tout de même !! Nous essaierons malgré tout d'acheter ce café délicieux à Paramaribo . Retour à la marina pour un petit plongeon.
Les vieilles machines encore en service?
Meilleur moment la dégustation
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Le Fort Zeelandia
Le Fort domine le fleuve Suriname, il est maintenant devenu un musée, les annexes autour, autrefois affectées aux officier de la garnison ont été restaurées et abritent des administrations liées à la culture: office du tourisme, école d'art, salle d'exposition et bureau du patrimoine.
Devant ces maisons de gigantesques mahogany chargés d'épiphytes apportent de la fraîcheur à cet endroit.
Trop gigantesque les Mahogany ils ne rentrent pas dans l'apareil photos !!
Le Fort Zeelandia est le plus ancien monument historique de Paramaribo cela remonte à :
1613- Deux Hollandais construisent un poste de commerce entouré d'un palissade.
1644- Les colons Français bâtissent le premier fort en bois à cet endroit.
1650- Les Anglais agrandissent et fortifient le fort il est appelé Fort Willoughby.
1667- Le Fort est conquit par l'Amiral Hollandais Grijssen et il est bâptisé Fort Zeelandia.
C'est aussi la date de la paix entre la Hollande et l'Angleterre, le Suriname passe sous domination Hollandaise
Entrée côté rue
la porte d'entrée du fort Le Fort côté fleuve avec la statue de la reine
Dans le Fort Zeelandia on châtiait et on exécutait les esclaves et les criminels, au centre de la cour un cadran solaire a remplacé la potence.
1862- Le fort devient une prison jusqu'en 1967.Il est ouvert au public depuis 1995.
Le cadran solaire Sur les remparts Escalier menant aux remparts
En décembre 1982, 15 personnes y ont été exécutées, suite au renversement de l'ancien gouvernement en place. Dirigé par Desi Bouterse (actuel Président) un certain nombre de personnalités ont été arrêtées à leur domicile et exécutées le lendemain dans le Fort ;
L'élection de Desi Bouterse à la tête du pays en 2010 lui procure l’immunité, il avait été précédemment condamné par contumace pour trafic de cocaïne. En Avril 2012 il fait voter par l'Assemblée Nationale une loi d'amnistie lui procurant l'impunité ainsi qu'à 24 personnes, de son entourage ils étaient accusés d’exécution politique. Pas très beau tout çà !
Revenons à la visite du Fort : le 1er bâtiment visité (ancien habitat des troupes), nous présente une exposition sur l'histoire des plantations, de l'esclavage, et de la colonisation.
Dans un autre bâtiment se trouve une collection d’œuvres Amérindiennes : poteries, une pirogue, coiffe, vannerie, et un masque noir en pierre, sculpté et poli, il est le premier masque pré-colombien recensé sur le plateau des Guyannes, c'est masques étaient plus souvent faits d'écorce ou de boue séchée.
Les oeuvres Amérindiennes
Le Masque Noir en pierre
Retour dans la cour où nous pénétrons dans un bâtiment où se trouvait autrefois les cellules,
(il en reste une, étroite et sombre). Aujourd'hui une pharmacie d'époque nous permet d'admirer d'anciens pots et du matériel médical pas très engageant.
Nous prenons l'escalier pour atteindre les remparts et sur notre gauche une ex-poudrière, à l'intérieur une reconstitution de l'atelier de l'un des premiers fabricant de chaussures installé à Paramaribo au début du XXème siècle.
On redescend, à droite se trouve la boutique, cet endroit recevait à l'époque les stocks de poudre ou les prisonniers les plus récalcitrants.
le bâtiment des cellules Le resto very expensive !!
Les touristes navigateurs à la gîte bien sur!!!
Fin de la visite. Pas de petit pot au restaurant hors de prix, ce bar-restaurant est là pour assuré l'auto-financement du Fort Zeelandia, on comprend mieux !!
Les bâtiments de ce Fort sont magnifiquement restaurés, la visite est agréable dommage le guide parle Hollandais, il s'est proposé pour nous faire la visite en Anglais après le groupe qu'il avait , mais cela nous faisait trop tard car une petite faim nous tenaillait.
Sur le retour resto Thaî et retour pour une sieste dans nos demeures respectives. Puis piscine.
Pas encore testé dans les annexes !! Petit bain bien mérité
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Ellian et Odile (Pélagos) sont venus grossir les rangs au mouillage de Domburg ; Le matin de ce Dimanche 30 Août c’est donc tous les 7 que nous nous rendons à Paramaribo à bord de nos véhicules de location, afin de voir les entaînements de picolets sur la Place de l’Indépendance.
Le Surinamais ne promène pas son chien, mais un picolet en cage : petit oiseau connu pour son chant mélodieux, il le promène partout afin qu’il s’habitue aux personnes et aux ambiances sonores de la ville, on n’est plus étonnés de voir ces petits oiseaux en vélo, en scooter, sur les toits des voitures, ou encore accrochés aux branches d’arbres ; Il est l’objet de toutes les attentions et considéré comme le meilleur ami de l’homme.
Au milieu de cette place sur des poteaux sont accrochées les cages, de temps en temps ils mettent 2 cages côte côte afin que les 2 mâles chanteurs s’énervent quelque peu et tentent de surpasser son rival en jouant de leur cordes vocales. Lors des concours un juge comptabilise les chants : celui qui produit des chants courts et nombreux est mieux noté. Le prix d’un picolet varie de 200 euros à plusieurs milliers d’euros pour un Pavaroti !!! Entre 7h et 9h la place est remplie du chant de ces oiseaux.
La Place de l'Indépendance est l'ancienne place d'armes à l'époque où les soldats étaient en garnison, c'est maintenant le lieu de rassemblement de la population lors d’évènements culturels et sociaux;
le Ministère des Finances picolet sur le toit d'une voiture
Nous quittons cette Place de l’Indépendance pour un peu de fraîcheur en direction du Palmentuin : le seul parc public du centre historique, il a une superficie de 4 ha sur lesquels se dressent 1000 palmiers royaux, bel endroit !!
.Nous sommes venus également pour visiter le Fort Zeelandia, mais avant l’ouverture un petit café le long du fleuve.!
l'équipe au complet Bernard prend la photo
l'entrée du fort Zeelandia