• Lundi 2 Mars

    C’est l’anniversaire d’Alain du bateau Eole qui navigue de concert avec La Bella Flora.

    Nous nous arrêtons à Cairù. situé au sud-ouest de l’île de Cairù.  C’est le premier village qui fût construit en 1501 après la découverte du Brésil par les Portugais. Ce village de pêcheurs longe le canal de Taperoà, dominé par l’église Nossa Senhora do Rosario construite en 1610 et le Covento Sao Francisco troisième monastère du Brésil datant de 1654. Un jeune garçon nous fait faire la visite et nous apprend qu’il y a encore 5 frères à habiter dans ce couvent.

     

     

     

     

     

     

     

    Mercredi 4 Mars

    Départ pour L’Enseda de Guarapuà , anse qui abrite un petit village de pêcheurs ; elle est bordée par une belle plage de sable bordée de cocotiers ; l’eau est turquoise et à 28° au moins, presque trop chaude ! on en profite :  baignades ,et rebaignades. A notre descente à terre nous traversons le village en empruntant une rue sablonneuse. Tranquillité et gentillesse sont au rendez-vous pas de touristes, sur le bord de la plage quelques restaurants et bars.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jeudi 5 Mars , Vendredi 6 Mars .

    On est bien là, on y reste . Ce matin Bernard et Alain sont partis à la pêche nous attendons le poisson pour ce midi, mais nous avons prévu des œufs durs.

    Hier soir nous avons dîné à terre d’une moquéca de polvo (poulpes) et d’une badego (poissons) plat traditionnel servi avec du riz et des haricots, de la farine de manioc, délicieux.Demain Samedi nous retournons au Terminal Nautico à Salvador de Bahia car Annie reprend l’avion Dimanche et moi Lundi je fais retirer mon plâtre ; un peu d’avitaillement et nous repartirons vers nos mouillages.

     Samedi 7 Mars

    Nous  quittons un peu à regret Garapua pour la marina de Salvador ; il est 10h et nous levons l’ancre très belle navigation arrivée à 15h . Nous rangeons le bateau puis après dîner nous montons au Pelourinho boire une dernière caipi ( dernière pour Annie).

    De retour à la marina nous faisons la connaissance de nos voisins de ponton : Patrick et EdithCouple de bretons .

     Dimanche 8 Mars

    Départ du bateau à 14h car nous avons 1h30 de bus pour nous rendre à l’aéroport situé beaucoup plus au nord …. .Annie est bien partie ,elle nous manque déjà, elle fait maintenant vraiment partie de nos pérégrinations tant à terre que sur l’eau ,c’est une équipière confirmée car n’ayant qu’un bras elle s’est donnée à fond dans les manœuvres pour me remplacer , un grand merci et à très bientôt nous l’espérons !

     Lundi  9 Mars

    Visite à l’hôpital pour mon bras, normalement « tirar plâtro » et bien non ! le médecin  n’est pas là nous devons revenir demain. Retour à la marina ,le bus on connaît !!!!

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  •  Mardi 25 Février

    Ce matin nous prenons la navette d’Itaparica pour Salvador, car mon coude nécessite une visite chez un orthopédiste ; celui-ci voit une petite fracture donc plâtre pendant 15 jours ! moins drôle !

     

    Vendredi 27 Février

    Nous avons décidé de faire l’île de Tinharé ; pour ce faire nous quittons Itaparica le matin de bonne heure et nous ferons une escale au Iaté club de Bahia pour une nuit.

    Au sud de Salvador de Bahia dans la baie de tous les saints, la côte est sablonneuse, bordée de longues plages pour la plupart désertes, et garnies de palmiers dont les fruits servent à fabriquer  de l’huile de dendée ; de couleur brune, base indispensable de la cuisine Bahianaise ;  cette côte s’appelle la Costa do Dendée.

    L’archipel de Tinharé sur cette côte est composée de 3 îles principales : Tinharé, Cairù, Boipéba.

     Samedi 28 Février

    Nous levons l’ancre pour Morro de Sao Paulo à 30 milles de notre mouillage. En arrivant cette escale nous apparaît très agréable, elle n’est accessible que par bateau, avec beaucoup de verdure le long de ses 5 belles plages. Mais une fois à terre nous déchantons très vite, c’est l’envahissement des touristes et dans les petites rues : poussadas (maisons d’hôtes ), bars, restaurants et boutiques de souvenirs et  de vêtements à la mode sont au touche touche un peu comme dans les rues du Mont St Michel pour ceux qui connaissent !

    Ce n’est pas ce que nous recherchons, nous prenons un suco dans un bar un peu à l’écart.         le village de Morro

     Dimanche 1 Mars

     De bonne heure nous descendons afin de visiter avant l’arrivée des touristes ; Nous visitons le fort avec sur la droite des piscines naturelles dans un joli cadre ; puis nous grimpons par un chemin tortueux à travers la forêt vers le phare qui date de 1855. Un peu plus loin nous découvrons un joli point de vue occupé par une tyrolienne qui descend les acrobates  57 mètres plus bas. Le plus agréable dans ce village c’est qu’il n’y a pas de voiture ; le transport s’effectue en brouette taxi pour les bagages mais aussi pour les paresseux, et l’ambulance est carrossée sur une moto.

     

    Dans la journée nous changeons de mouillage qui nous l’espérons sera plus tranquille.

    En effet 30mn après nous jetons l’ancre devant Gamboa ;descente à terre pour la visite du village agréable et calme, quelques bars le long de la plage sont ouverts, nous nous y arrêtons, petite pause sous un parasol devant un suco face à la mer ( la vie est dure ).

    Un peu avant le village, un énorme éboulis de roches a entraîné une coulée d’argile rose aux vertus thérapeutiques, les gens s’enduisent le corps avant de plonger dans lamer

     

     

     

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  • Mercredi 19 Février, Jeudi 20 Février

    Nous changeons de mouillage pour remonter un peu plus au nord sur le Rio Paraguaçu, devant le village de Sao Francisco do Iguape.

    Nous sommes en compagnie d’Eole et Océanis avec à son bord Claudine et Jacques qui connaissent très bien le Brésil car ils y vivent depuis 6 ans.

    Nous jetons l’ancre devant le monastère de Santo Antônio, mouillage paisible et très beau.

    Sào FranciscoSào Franciscole village de pêcheurs

    Sur notre bâbord un petit village de pêcheurs niché derrière la mangrove. Malheureusement le temps est gris et à la pluie.

    Le lendemain nous descendons à terre, le gardien du monastère est là et nous allons pouvoir le visiter, nous avons la chance d’avoir un interprète, Jacques qui parle très bien le Brésilien.

    La visite nous apprend que des Jésuites occupaient les lieux, que c’était une école pour des privilégiés  et chose plutôt anachronique, ils étaient servis par des esclaves qui n’étaient pas épargnés de châtiments assez rudes d’après le guide. Ce monastère servait également d’hôpital mais essentiellement pour les hommes.  La visite terminée nous faisons un petit tour dans le village à la recherche de pain, mais ce sera pour demain.

                                           le monastère de Santo Antào

    Sào FranciscoSào FranciscoSào Francisco

     

    Vendredi 21 Février

    Les trois équipages lèvent l’ancre pour un mouillage un peu plus loin. Nous sommes devant un ancien aqueduc qui alimentait une distillerie. Claudine et Jacques, qui connaissent les lieux nous apprennent qu’il y a une cascade à 30 mn de marche à travers la forêt tropicale pour y arriver ; pour se faire nous devons demander l’autorisation à la personne demeurant sur place de traverser son terrain ; autorisation  accordée, et nous  nous trouvons accompagnés par trois  bambins ; mais dommage la cascade était à sec, nous avions pourtant prévu le savon et le shampooing ; nous poursuivons notre ballade vers le petit fort que nous avions croisé en allant vers Maragogipe, là se trouve un village de pêcheurs et une très belle demeure coloniale .

    Stop ! un habitant propose aux hommes une bière cela ne se refuse pas disent-ils 

    L’âne aussi attend sa bière!                le mouillage devant le monastère

    Sào FranciscoSào Francisco!

    Retour aux bateaux et ce soir nous dînons sur Océanis. Des invitées indésirables viennent nous rendre visite : des fourmis volantes ! Belle soirée tout de même.

    Demain nous quitterons le mouillage pour le marché de Maragogipe haut en couleur.

    Sitôt ancrés nous descendons pour le marché. En effet, il est vivant et nous ne savons plus ou donner de la tête pour acheter nos légumes et nos fruits. Le plein fait, nous récupérons deux gamins avec des brouettes, qui moyennant quelques réals nous portent nos courses.

    Sào FranciscoSào FranciscoSào FranciscoSào FranciscoSào Franciscole marché

     

     

     

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    Changementdemouillage pour la nuit. Demain retour à Itaparica.Sào Francisco

     

    La navigation sur le Rio Paraguaçu nous a bien plu, malgré  la couleur de l’eau et le manque de baignade ; c’est un réel dépaysement, nous longeons en grande partie la mangrove.

    Quelques petites plages de sable apparaissent au pied de roches rouges, pour la faune nous voyons surtout des hérons blancs, mais il y a aussi beaucoup de crevettes que nous avons eus le plaisir de déguster grâces aux pêcheurs qui nous les apportaient au bateau. Quant aux mouillages ils sont tranquilles et sans aucun risque. De merveilleux moments bien que les pluies se soient faites un peu trop présentes

    Sào FranciscoSào FranciscoSào Franciscole long du Paraguaçu

     

     

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