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Dimanche 23 novembre
Nous devions lever l’ancre, mais tout compte fait nous sommes encore là, et ce matin nous avons négocié un tour de l’île avec un rasta qui sera notre guide. Donc, nous voilà partis pour la journée dans un beau 4X4 rouge flambant neuf ; les femmes à l’intérieur et les hommes dans la benne, mais dur-dur pour leurs postérieurs !.
notre guide et le 4X4 rouge
Nous quittons Mindelo, en empruntant une route pavée, comme il se doit, en direction de Calhau. Pendant le trajet, on aperçoit comme des oasis au milieu de terres arides, où se dressent des éoliennes qui servent à extraire l’eau des sous-sols. Calhau est un village de petites maisons dans lesquelles les Mindelenses viennent le week-end ou les vacances.
sur la route menant à Calhau
Direction maintenant Baia das Gatas : grande plage de sable blanc très prisée des locaux. Devant celle-ci des rochers font office de barrières, l’eau est ainsi retenue à marée basse pour former des piscines naturelles. C’est là que nous déjeunerons d’un très bon poisson grillé (garupas).
trou du souffleur
Notre chauffeur nous attend et nous grimpons vers le Monte Verde qui culmine à plus de 700m. A son sommet se trouve le centre névralgique des communications avec bons nombre d’antennes et gardé par 2 bidasses. Le long de la route poussent de nombreux sisals qui servaient à fabriquer de la ficelle et maintenant des paniers vendus sur le marché. Au détour de chaque virage les points de vue sont superbes et une fois arrivée tout en haut nous découvrons la baie de Porto Grande notre mouillage et les îles avoisinantes ; Santa Luzia, Sao Nicolau, et deux petits cailloux Branco et Razo
sisal
Nous ne nous éternisons pas car il ne fait pas très chaud, et il est déjà un peu tard, la nuit tombe vite et il faut redescendre.
Fin d’une très belle journée.
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Jeudi 20 novembre
Ce matin pas de traînard, lever à 5h30, rdv au ferry avec le guide à 7h30.
Embarquement et petite traversée d’1h30, sans manœuvre quel luxe !
ile en vue! l'équipe à bord du ferry
En sortant de la gare maritime (grandiose, avec escalators) nous sommes devant un mur de taxi-men attendant les clients pour le tour de l’île, mais notre guide à son chauffeur et nous dirige vers "l’aluguer" (mini bus de celui-ci).
Santo Antão est un mélange de terre aride au sud et le nord plus humide est pourvu de plantations (bananiers, avocatiers, papayers, manguiers, arbres à pain, cannes à sucre ..) car sur ce versant, l’île possède des nappes phréatiques. Toutes ces récoltes sont acheminées vers Sao Vicente qui ne produit aucun légume ni fruit comptetenu de son aridité.
paysages
La route qui mène au mont Cauval à 1470m se nomme la "Estrada Corda", elle traverse l’île du sud au nord, c’est une route tortueuse qui a été pavée à la main, pierre par pierre, elle mesure 40 km, il a fallu 12 années pour la construire. En arrivant à mi-parcours de cette route, ; on se trouve au dessus d’un précipice avec des gouffres de plus de 1000m de chaque côté (Annie n’en menait pas large). Petite halte pour déguster dans une merceria un fromage de chèvre frais accompagné d’un petit grog (rhum local), moment très joyeux, car l’hôtesse Bibiya rigolait tout le temps.
la route de la Corda Bibiya notre hôtesse
Nous passons quelques villages (quelques maisons) situés derrière la chaîne de montagne pour arriver à Ponta do Sol, village aux maisons colorées. Tout en bas de la rue principale se trouve un petit port. D’après notre guide il est nommé le "coup de pistolet", car les pêcheurs doivent manœuvrer très rapidement pour entrer ou sortir en tenant compte des fortes vagues à l’entrée de ce port. Nous avons pu le constater car une barque arrivait au moment où nous y étions.
le petit port
C’est là que nous avons déjeuné, au menu ragoût de poulet (pas génial, la recette : cœurs + gésiers + bouillon et quelques légumes – le riz était bon, et le flan banane pas terrible) ce n’est pas une adresse à retenir.
Le chauffeur est là, c’est reparti pour la balade. Visite d’un cratère, mais nous n’avons rien vu car nous étions dans les nuages ; on s’engage dans la Vallée de Ribeira do Pãul : l’une des vallée les plus verdoyantes de l’île, mais au bout d’une demi-heure un corbillard nous fait face et nous devons rebrousser chemin. On ne verra pas cette vallée, car s’il faut attendre le passage du corbillard, le ferry risque de partir sans nous.
La rhumerie est fermée, pas de visite. Au point info, elle ne savait pas que le rhum ne se faisait pas de fin septembre à février (elle est quand même du Pays !)
Conclusion, mise à part les paysages très beaux, c’était plutôt un peu raté, mais le guide était sympa, il nous a beaucoup appris et la journée a été très agréable tout de même. Après un petit pot d’au revoir avec notre guide, retour en ferry et retour aux voiliers.
Vendredi 21 novembre
Aujourd’hui avitaillement en produits frais et pains pour les jours à venir qui se passeront au mouillage sans supermarket.
L’après-midi passages dans les différents postes de Police (maritimes et d’émigration) afin de faire les papiers de sortie.
Annie a trouvé son billet de retour, elle repartira de l’île de Sal le 29 novembre.