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Nous assistons à une démonstration de Capoeira, mélange de lutte et de danse née dans les cases des esclaves : les participants forment une ronde autour de 2 lutteurs ; chants et percussions les accompagnent. Nous avons appris que les esclaves n’ayant pas droit à la lutte,ont transformé cela en danse et pouvaient ainsi s’entraîner ;il y a 2 sortes de Capoeira : Capoeira Régionale : avec des mouvements d’art martiaux. Capoeira Angola : plus chaloupée préservant le jeu traditionnel et la danse.
Sur cette place il y a aussi de jeunes coiffeuses qui sous des parasols exécutent tissages et tresses.
Après 16 jours d’isolement, cette ville nous parait en perpétuelle agitation, d’autant plus qu’ils préparent, Carnaval, dans les ruelles des groupes de percussion défilent au son de l’Atabaque (tambour) et du Pandeiro (tambourin).
Le Pelourhino est fait de places et de ruelles en pente, sur les places des églises côtoient les édifices un tantinet rococo, et des demeures coloniales aux façades colorées ; dans les ruelles c’est une enfilade de boutiques d’artisanat avec objets en tous genres, vêtements, tableaux.
sur la grille derrière les rubans des vœux sont accrochés
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Après deux journées de récupération et de rangement, départ pour la découverte de Salvador.
La ville se trouve à l’entrée de la Baia de Todos os Santos (Baie de tous les saints) qu’elle domine. La marina du Terminal Nautico où nous sommes se trouve dans la Cidade Baixa (ville basse) reliée à la Cidade Alta ( ville haute) par un ascenseur l’Elévator Lacerda qui nous emmène en quelques secondes 72m plus haut ,il est là depuis 1973 et le système hydraulique a été remplacé par l’électricité.
Notre première visite sera pour la Cidade Alta, et le quartier historique le Pelourhino ; à la sortie de l’élévateur nous arrivons sur la Praça Tomé de Souza,grande place perchée en surplomb de la ville basse ;là se trouve le Palaçio Rio Branco palais du gouvernement de l’état.
Plus loin la Praça Castro Alves (poète Brésilien ardent défenseur de la cause abolitionniste).A cet endroit une croix géante posée sur le sol remplace la Sé ancienne Cathédrale de Salvador rasée dans les années 30 pour laisser passer une ligne de tramway.
vue sur la marina Terminal Nautico
En continuant nous arrivons sur la Praça Terrerio de Jésus c’est le cœur de la ville, avec en son centre une fontaine Française en fer forgé (1855) ; ici c’est tout un mélange coloré et bruyant : des chaises et tables éparpillées au milieux des Baïnas : Mamas Africaines parées de turbans et de colliers, vendant et concoctant des fritures à l’huile de palme, dont la spécialité : l’Acarajé ( beignet de haricots blancs garni de crevettes et de Vatapo ( sauce au goût indéfinissable) .