• Traversée Gibraltar Madère (suite)

    Nous avons le vent prévu et une houle arrière tribord qui commence à nous déranger quelque peu.

    Dans la fin de la journée c’est pire pour moi surtout ; je fais mes quarts et je donne à manger aux poissons,Bernard tient un peu mieux le coup. Cette deuxième nuit est

    moins humide, mais on se sent toujours poisseux.

    Samedi 4 octobre : 12 heures 2ème jour que nous sommes partis, et plus de la moitié de fait ; reste 260milles.

    Toujours mal de mer pour tous les deux. Françoise ne mange pas et ne boit pas.Je mange et je bois normalement ;

    On dit qu’il faut 3 jours pour s’amariner, ce doit être çà.

    On marche bon train, je viens de regarder la route parcourue entre vendredi 19h et Samedi 19 h : 176 milles,7,33 nœuds de moyenne sous grand voile et trinquette avec

    un vent de 15 /20 nœuds NE.

    On pensait faire beaucoup de petites choses pendant la traversée vers Madère ; comme ce n’est pas la forme,on dort

    Presque la plus par du temps.Françoise: je ne rajouterai rien, car je suis allongée en permanence : ce sera la pire journée de la traversée.

    Dimanche 5 octobre: le très long quart du capitaine

     Cette troisième nuit n’est plus humide, c’est appréciable.

    5 h40 on croise la route d’un pétrolier à 2 milles devant qui fait route vers Las Palmas le « Norde Apollo »,juste à l’est du banc de la Seine qui  à plus

    de 4000 mètresde fond  pointe le bout de son pic à 85 mètres sous l’eau ; c’est comme le Mont Blanc sous l’Atlantique. A 40 milles au nord de ce banc, il y a le banc Unicornio qui lui

    pointe, son nez à 20 mètres sous la surface. Il y a de vraies montagnes sous l’Atlantique.

    6h30 : On croise la route d’un autre pétrolier, qui vers Dakar, on avait pas vu de bateau depuis déjà un bon moment.

     7heures : Je prend mon quart cette nuit j’ai dormi de 22 h à 7 h (sympa mon capitaine, qui lui a veillé toute la nuit),

    Maintenant à lui d’aller se reposer.

    8 heures le jour n’est toujours pas levé, à 9 heures le soleil perce à travers les nuages, il ne fait pas froid , la mer est calme,et je vais beaucoup mieux.

    Le repas du midi :tomates, thon ,pamplemousse passe bien et le dîner aussi je crois que le mal de mer m’a quitté.

    23heures : On voit le feu de Ilheu de Lina qui déborde au sud est de Porto Santo,la visibilité est bonne car on est à environ 30 milles alors que sa portée théorique est de

    21 milles.

    Lundi 6 octobre Croisé le cargo « Zeus » en route pour Canical (Madère). Encore une arrivée de nuit,on a vraiment le chic pour ça. En arrivant sur Porto Santo le vent faiblit

    on marche moins vite on voudrait tellement être au mouillage. Il est 5 heures lorsque l’on jette l’ancre dans la baie devant la plage. Nous prenons un peu de repos ,demain nous

    irons à terre.

    Traversée Gibraltar Madère                                          Traversée Gibraltar Madère  à la marina

    Traversée Gibraltar Madère jolie descente vers la mer
                                                                                    

    Traversée Gibraltar Madère                                Traversée Gibraltar Madère

                                                       le ferry qui vient de Madère                                                                                                                                 

    Traversée Gibraltar Madère                      Traversée Gibraltar Madère                            Traversée Gibraltar Madère                                                                                                                        Notre signature  sur le mur de la marina où chaque équipage laisse la trace de son passage                                             

     

                                     

     

     

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