Mardi 19 mai

11h en compagnie de Capsun nous quittons Jacaré et Gwendal (qui nous rejoindra plus tard) pour les îles de Lençois , l’arrivée est prévue pour la journée de Dimanche si tout se passe bien. Bernard et moi nous avons chopé un gros gros rhume avec courbatures, toux et fièvre (la complète) sans doute les clims !Patrick aussi est atteint des mêmes syndromes.Cette navigation s’avère très,très pénible :couchés la plus part du temps,nous mangeons très peu ,nous ne sommes pas en forme du tout vivement l’arrivée !!                    

                                                coucher et lever de soleil

 Dimanche 24 mai

17h arrivée sur Lençois le détour est long mais nous avons le vent portant et la mer un peu formée ne nous incommode pas,le jour est tombé et nous prenons un mouillage sans nous enfonçer trop loin. Repos !

6h arrivée de Capsun sur le mouillage, repos pour eux de quelques heures et nous nous retrouvons pour une petite expédition sur l’île

Les îles de Lençois sont formées de dunes de sable blanc ( d’où le nom qui en portugais veut dire draps ou linceuls) et de fait ces îles donnent l’impression de grands draps blancs posés sur la mer,il y a malgré tout de la végétation .A l’endroit où nous débarquons pas grand-chose et pas grand monde si ce n’est quelques cabanes faites de feuilles de palme qui abritent sans doute les pêcheurs ; Après la traversée de 5 jours durant laquelle nous sommes en position quelque peu statique cette grande ballade sur cette plage de sable blanc à perte de vue le long de l’atlantique est la bien venue . Il y a un village de pêcheurs mais nous sommes mouillés trop loin et nous ne le verrons pas. De retour au bateau nous hélons des pêcheurs pour leur acheter du poisson celui qu’ils nous propose est magnifique et bien gros pour nous cinq, ils veulent nous le donner mais nous refusons et leur donnons nos derniers réals destinés au bistrot de Lençois que nous n’avons pas trouver !. Dîner sur La Bella Flora de ce poisson délicieux. Le temps étant à la pluie et venteux nous décidons de repartir demain.

                                                                                                             une habitante!

Mardi 26 mai

Belle nuit, la dernière avant les 600 milles qui nous séparent des Iles du Salut ; 15h départ pour nous, Capsun est parti 2h plus tôt. La sortie de Lençois : 5h de vent dans le nez (30nds) et vagues contraires bien levées et cassantes. Une fois sortis de là cela va beaucoup mieux car notre cap change et nous nous retrouvons vent de travers et pour tout le restant de la traversée.

Mercredi, Jeudi : tout va bien du vent avec une bonne houle 3 /4 arrière, pas mal de grains, mais nous avançons bien et nous allons beaucoup mieux.

.Vendredi 29 mai

 Nous naviguons au milieu des algues, Bernard met le moteur afin de dégager les algues qui auraient pu se prendre dans l’hélice et là surprise on s’aperçoit que l’hélice moteur est partie (quand ? comment ?) (C’est la deuxième fois que cela nous arrive).

 Nous devrions arriver vers minuit au mouillage des Iles du Salut en Guyane mais sans moteur nous préférons  réduire et arriver au petit jour ; Toute la nuit les rafales sous grains n’arrêtent pas nous réduisons jusqu’à ne plus avoir de voile seule la capote nous propulse.

 Samedi 30 mai

Il est 7h, nous avons remis un peu de grand voile à l’approche des îles du Salut afin d’avoir de la vitesse car le courant est fort et nous pousse sur les roches devant le mouillage,pas le choix nous mettons l’ancre rapidement ,beaucoup de stress (surtout pour moi) ; nous voilà ancrés un peu près des rochers, mais l’ancre Spade bien accrochée nous sommes nous sommes rassurés merveilleuse ancre, fréquentant beaucoup les mouillages elle nous permet des nuits paisibles même quand tout s’agite autour de nous).

Capsun arrive à midi,nous débarquons sur l’ile Royale ,afin de nous renseigner si l’on peut prendre le corps mort (réservé à la douane) ; le gardien de l’île nous en donne la permission ,Capsun va nous remorquer sur cette bouée ,car sans moteur c’était dangereux de rester sur ancre,si près des rochers.

Samedi 2 mai

Départ pour Jacaré  dans l’état de Pariba.au nord du Brésil Nous sommes partis à 4 bateaux                        Gwendal et Touline

Caroline-Patrick + Coyote le chien sur Cap-Sun .Alain sur Eole,       

 Gwendal + la petite minette Touline sur La Boiteuse ;

Tout compte fait la mer est vaste, les options de navigation selon les bateaux différentes,

Si bien que perdus de vue pendant la remontée nous nous sommes retrouvés jour après jour tous à Jacaré heureux de se retrouver, après 5jours de mer .Nous avons fait une halte d’une nuit à Macéo afin d’attendre Gwendal mais malheureusement le lendemain il n’était pas là, ne pouvant le joindre sur la vhf (il l’avait coupée) nous avons décidé de continué la route (en fait il est passé le soir devant Macéo) .Arrivés Mercredi 6 mai à minuit . Une fois passé les bouées d’entrée du chenal nous avons mouillés et attendu le petit jour pour allez vers la marina ne connaissant pas les lieux, tout compte fait très simple, le plus dur était fait, et 1heure après nous mettons l’ancre devant la « Marina Jacaré Village ». On aurait pu y arriver de nuit mais la prudence est « mer » de tous les dangers !.

Au mouillage sur le Rio Paraïba, nous pouvons profiter malgré tout des infrastructures de la marina, à savoir :la laverie et la  wi-fi qui reste malgré tout assez aléatoire lorsque tous le monde est connecté ; le cadre est sympathique et on y parle le Français enfin on se comprend ! car malgré de gros progrès notre Brésilien n’est pas encore très explicite pour les locaux.  

       Port de Macéo sans commentaires                                                                                            village de Jacaré                                                          

                                                                                                                        la Marina

     Samedi 9 mai

Ce matin c’est le plein de fruits et légumes, pour se faire direction le marché de Cabedelo à quelques  km de là ; nous devons prendre le train, malheureusement loupé à 1mn près, nous prendrons donc le bus ou plutôt 2 bus car il nous faut allez à Joào Pessoa en sens opposé pour revenir avec un autre bus vers Cabedelo enfin au bout 1h30 nous y voici ; il y a un grand choix de fruits et légumes et de très belle qualité. Sans être végétariens nous sommes ravis car c’est tout de même l’essentiel de notre alimentation.

Retour en train beaucoup plus rapide !

Il y a à côté de la marina des pêcheurs qui vendent du poisson reste à savoir quand ? Tantôt ouvert avec rien tantôt fermés. Caroline à eu la chance hier de trouver crevettes et poisson à quand la mienne !

 Tout le monde emprunte les voies!

Le village de Jacaré est fait d’une rue principale bordée de petites maisons ouvertes sur cette rue avec des jardins derrière un peu comme les citées ouvrières . En longeant le bord  du Rio Paraïba  nous débouchons sur un quartier tout à fait différent avec d’un côté des boutiques  et de l’autre les bars donnant sur le Rio c’est très kitch, mais malgré tout sympa ;beaucoup de monde, des locaux et peu de touristes ..

Il faut dire qu’il y a spectacle dans le coin ! Tous les soirs à 17h sur une barque au milieu de l’eau, un homme tout de blanc vêtu joue au saxophone le Boléro de Ravel, et le clou de la soirée étant l’apparition de la Sainte Vierge au beau milieu de l’eau, à ses pieds notre saxophoniste jouant L’Ave Maria , tout ceci dans le silence le plus total (chose très très rare pour un public de Brésiliens).

   très kitch n’est ce pas !!!                         

          Jeudi 14 Mai Nous prenons le train pour Joào Pessoa ,ville de 800.000 habitants et capitale du plus petit état du Brésil l’Etat de Paraiba en remontant vers le nord. Le tourisme se développe le long de la côte avec les longues  plages de sable blanc, l’intérieur lui est plutôt sec et aride. Ville très active des rues bordées à l’infini par des magasins regroupés selon leur spécialité dans les mêmes quartiers : il est impossible de ne pas trouver ce que l’on veut !

Car ils débordent de marchandises. Nous y faisons donc nos emplettes. Pour ce qui est de la visite touristique pas grand-chose mis à part un quartier où les jolies demeures coloniales ont été rénovée autour d’une belle église Sào Francisco.

Samedi 16 Mai

Train, cette fois çi nous ferons le marché de Joào Pessoa incroyable se fourmillement ! heureusement Gwendal nous guide ; sous le couvert d’immenses halles nous découvrons des sacs entiers remplis de riz, haricots de toutes sortes, de fruits secs, de piments et d’épices, ailleurs poissons , plus loin viandes,fromages(là la variété manque beaucoup). Nous avons traîner pendant plus de 3 heures, les derniers fruits et légumes dans la charriote,retour à Jacaré mais il nous en coûtera un taxi car le dernier train est parti sans nous.

Patrick Caroline et nous, sommes à nouveau guidés par Gwendal (un familier des lieux car il est déjà passé par là il y a trois ans) vers une churascaria (restaurant de viande à volonté,celle-ci est grillée sur de grandes brochettes et les serveurs passant au milieu des tables, se proposent de  découper  les morceaux de viandes qui ravissent en occurrence les trois carnassiers de notre table . Caroline et moi nous trouverons notre bonheur au buffet qui offre moult salades ! Belle soirée.

 Dimanche 17 mai

La marina fait une petite soirée repas avec musique en live : un batteur  et un guitariste chanteur ; bonne ambiance avec les équipages des bateaux présents dans la marina, et musique au Top !

 Lundi 18 mai

           Ce matin taxi pour le supermarché afin de remplir les coffres avant le départ pour La Guyanne (les îles du Salut). Il y a un Carrefour mais trop loin pour nous le Littoral nous conviendra très bien pour les boissons et conserves. Le plein est fait nous sommes prêts pour la remontée vers la Guyanne, avec une halte à Lençois.

Jacaré est une Marina très sympathique ,le mouillage confortable malgré le courant et de bonne tenue,quand à l’avitaillement rien ne manque !